Savoir planifier pour avoir du temps de qualité avec Pitou: entrevue avec Cyrielle Schaefer

Comment s'organiser dans nos vies de fous pour bien s'occuper de son chien et passer du temps de qualité avec lui? C'est ce que Cyrielle Schaefer, avec sa nouvelle formation La Méthode Plani'chien, vient nous expliquer!

Description de la vidéo

Début: J’ouvre l’entrevue en annonçant que je reçois quelqu’un qui m’a demandé en entrevue cette fois-ci et que je suis très heureuse de la recevoir.

Je présente Cyrielle Schaefer: rédactrice-réviseure pour les pros du domaine animalier (que je trouve assez original), elle est également créatrice de la formation La Méthode Plani’Chien dont on parlera tout à l’heure.
Elle est aussi une française amoureuse des animaux expatriée au Québec depuis 2016.

Elle me remercie d’avoir accepté de la passer en entrevue et que ça lui fait super plaisir.

Je trouve que son projet, La Méthode Plani’Chien, est vraiment intéressant et qu’il gagne à être connu. C’est un programme pour aider les propriétaires de chiens à s’organiser pour trouver le temps de répondre aux besoins de leurs chiens malgré leur rythme de vie effréné.

On est d’accord pour dire que si on peut aider les amoureux des chiens, on est dans la même mission toutes les deux.

1:51 : Mais avant de présenter son programme, je lui demande de parler de son parcours et ce qui l’a amenée à vouloir être non seulement rédactrice-réviseure si spécialisée, mais aussi de proposer une formation sur la planification de nos activités pour répondre aux besoins de nos chiens.

Initialement, Cyrielle ne travaille pas du tout dans le domaine des animaux. Sa formation en France ou au Québec a été dans l’informatique et c’est grâce à cette spécialité qu’elle a pu venir au Québec assez facilement.

Mais depuis ses 11 ou 12 ans, elle veut avoir sa propre entreprise et être à son compte.

Il y a un an environ, elle a adopté Okami, son chien, et à l’époque elle travaillait encore en informatique.

Sa passion pour les animaux est ressortie. En France, elle a monté 9 ans à cheval mais a dû arrêter quand elle est arrivée au Québec. 

3:28 : Elle avait «oublié» toute sa passion et avec son chien, elle a réalisé que ça lui manquait énormément, et de fil en aiguille c’est ça qui a fait qu’elle a décidé d’aller dans la rédaction et la révision pour les professionnels du domaine animalier. Aimant les animaux, elle écrit des histoires depuis longtemps, et comme elle a toujours été bonne en français, elle a décidé de se lancer dans la rédaction spécialisée.

En février 2020, elle a quitté sa job en informatique pour se lancer à temps plein, et faire le plongeon en tant que travailleur autonome.

4:43 : Cyrielle a commencé à écrire un blogue, et elle s’est rendue compte qu’elle aimait informer les gens, leur parler du quotidien avec leur chien, et aussi les aider.

Lorsqu’elle travaillait en informatique, elle avait des heures de bureau, et souvent le matin et le soir, c’était vraiment la course à la montre. Elle pressait son chien: «Allez, vite vite vite Doudou! Dépêche-toi, on n’a pas le temps!» pour finalement arriver quand même en retard à la job… Et le soir rebelote: «Vite vite vite! Faut que je me dépêche! Faut que je sorte le chien! Faut que je joue avec lui!», et finalement elle mangeait tard, elle se couchait tard. Pendant plusieurs semaines, ça finit par être difficile.
J’acquiesce en précisant que ça devient une corvée et non un plaisir.

5:44 : Elle me répond que justement, elle veut plutôt prendre plaisir à s’occuper de son chien, à jouer avec lui, à faire des petits tours et de l’éducation. Elle dit que le chien est un membre de la famille. Je lui confirme qu’en effet, ils sont importants dans nos vies.

Au fur et à mesure des semaines, Cyrielle se sentait frustrée de devoir s’occuper de lui. Elle ajoute que ce n’est pas sain de penser ou ressentir ces choses-là, que ce soit pour le chien ou pour nous.

Elle a toujours été très planification et organisation, donc là, elle s’est obligée à retourner aux bases:

  • la nourriture, la préparer d’avance
  • noter sur le calendrier quand en racheter
  • planifier les endroits de sorties

Et tout de suite la pression a baissé. Et ce sont des petites planifications comme ça auxquelles on ne pense pas nécessairement qui nous aident au quotidien et qui améliorent notre qualité de vie, notre joie et celle du chien.

7:21 : Elle voit autour d’elle des personnes qui achètent la nourriture au dernier moment. Mais finalement, en boutique, il n’y a plus le sac en question.
Elle a déjà fait cette bêtise. Elle raconte une anecdote où un dimanche soir à 19h elle va pour nourrir son chien, sauf qu’il ne reste qu’une tasse de croquettes alors qu’il lui en faut 3. Donc elle mélange les croquettes avec un œuf, des fruits et des légumes. Et le lendemain elle est allée à la course acheter son sac de croquettes.

Toutes ces choses imprévues qu’on pourrait planifier ajoutent un stress supplémentaire chaque jour. Tellement de gens veulent plus de temps avec leur chien mais en manquent!

Elle me parle de la méthode du «batching» qui permet d’économiser 40% du temps: ça permet de regrouper les tâches d’une même nature. Le fait d’utiliser des petites méthodes comme ça, c’est bon pour économiser du temps et gagner en temps de qualité avec son chien.

C’est vraiment pour toutes ces raisons que Cyrielle a décidé de créer la formation La Méthode Plani’Chien: elle aime informer les gens, elle aime aider les chiens, elle aime aider les personnes!

9:24 : Je lui demande de nous parler un peu de son chien, Okami, et lui demande si elle l’a eu ici.

Elle me raconte qu’ils ont acheté leur maison le 24 mai 2019 et que le 19 juillet, Okami était déjà avec eux. Elle cherchait son chien depuis un long moment déjà, elle s’est beaucoup renseignée avant de passer à l’action.

Leur P’tit Lou, il l’ont trouvé au refuge Les Fidèles Moustachus, où j’ai déjà fait une entrevue avec son propriétaire, Samuel Côté. Ils ont adopté Okami à un an et 8 mois. Il aura 3 ans en novembre et c’est un amour.

Je lui demande si c’est une race pure ou un croisé. Cyrielle me répond que sur les papiers, c’est écrit American Staffordshire Terrier croisé, mais croisé avec quoi, ils ne savent pas. Comme premier chien ils n’auraient pas pu trouver mieux!

11:13 : Je lui demande de nous parler de sa formation, de comment ça fonctionne.
Les 6 modules de sa formation sont liés aux tâches dédiées à notre Pitou. Le but est de s’aider au quotidien, de simplifier sa routine tout en s’adaptant aux contraintes de la vie.

L’idée n’est pas d’imposer un horaire car les mêmes choses ne conviennent pas à tous. Le but du premier module est de chercher ce qui nous correspond. De se connaître soi, de connaître son chien, faire un peu d’introspection pour vraiment savoir comment nous et notre chien fonctionnent pour voir quelles habitudes seraient à changer ou non.

12:42 : Cyrielle vise à ce qu’on puisse mettre en place un emploi du temps qui soit naturel, qu’il n’y ait pas de frictions ni de contraintes à faire les choses, pour justement y prendre plaisir. J’ajoute aussi qu’il faut pouvoir jongler avec les imprévus car la vie en est pleine!

Après l’introspection, on va voir un module sur la nourriture: comment gagner du temps et ne jamais oublier le sac de croquettes ou même tout autre type de nourriture.

13:43 : Cyrielle donne aussi un module sur la gestion des soins. Il ne faut pas les oublier car c’est important; c’est le bien-être de notre chien qui est en jeu. Elle aborde également les différents types de sorties et à quel moment les utiliser selon notre horaire. Lesquelles fatiguent le plus notre chien pour qu’il soit équilibré.

Ensuite vient le module sur l’espace, par exemple dans la maison, pour simplifier et faciliter certaines tâches qui peuvent sembler rébarbatives.

Son dernier module concerne l’éducation. Quel est le moment adéquat pour en faire, comment composer avec les distractions, comment gérer l’environnement, etc… bref, se donner les meilleures chances possibles d’appliquer les conseils des éducateurs canins.

Cyrielle précise qu’elle ne veut pas s’orienter dans l’éducation. Car oui, elle a des formations, mais pour comprendre la psychologie des chiens et comprendre leurs besoins, ça prend un éducateur canin et il y en a de très bons au Québec. Je lui dis qu’effectivement, devenir éducateur canin, c’est tout un parcours.

15:45 : Bref, la formation de Cyrielle fournit tout ce qu’un propriétaire de chien doit savoir pour combler les besoins essentiels du chien et gagner du temps de qualité. Cyrielle ajoute que c’est vraiment important, car qui dit un chien avec ses besoins comblés dit un chien équilibré et avec le moins de problèmes de comportements possible.
J’ajoute que, comme dit mon mentor Jean Lessard, «un chien fatigué est un chien heureux», et donc équilibré.

17:00 : Je lui demande si là elle est en lancement. Elle me dit que les ventes se finissent le 16 septembre 2020, mais que la particularité de cette formation est que c’est actuellement une version bêta. 

C’est-à-dire que:

  • les modules sont préparés d’avance mais seront donnés en Live et peuvent donc être adaptés aux demandes au fur et à mesure
  • les participants reçoivent beaucoup plus d’accompagnement,
  • les feedbacks seront pris en compte pour que la version finale de la formation corresponde vraiment aux besoins des personnes.

Autrement dit, tout n’est pas écrit déjà en amont. La formation n’est pas rigide et pourra être adaptée.

19:05 : Si quelqu’un a des questions, qu’il n’hésite pas à lui écrire. Elle est joignable sur Facebook et sur Instagram. Et le lien de la formation est au début de ce texte.

L’entrevue n’est pas encore finie, mais je lui souhaite la meilleure des chances pour sa formation en ligne. J’ai aussi fait des cours en ligne, et je sais ce que c’est de faire un lancement!

20:06 : Je pose à Cyrielle ma fameuse dernière question: «Est-ce que tu as déjà fait dans ta vie quelque chose que tu considères aujourd’hui comme une erreur, mais que, si tu pouvais revenir en arrière, et que tu pouvais changer cette erreur, tu la referais quand même?»

Elle me répond qu’au niveau de son parcours, de sa vie, de son travail, elle ne pense pas avoir fait des erreurs car c’est ça qui l’a amenée où elle est aujourd’hui.

Elle a bien sûr fait des choix qui pourraient être considérés comme des erreurs, mais elle ne les considère plus comme ça car elle va de l’avant et elle apprend toujours de ce qui est «négatif».

Sinon, pour répondre à la question, elle n’évoque pas tant un événement en tant que tel, mais plus une manière d’être. Avant, elle pouvait être super négative, toujours à penser au pire au lieu de justement être positive, penser au mieux qui peut arriver. 

Car on a des envies, mais des peurs aussi, c’est correct, c’est normal. Mais toujours se focuser sur les peurs, ça fait qu’on ne passe jamais à l’action.

Depuis peu, son état d’esprit a vraiment changé, elle est beaucoup plus positive, elle voit le côté positif des actions. Elle n’attend plus de savoir tout précisément avant de passer à l’action, sinon elle ne ferait rien.

J’ajoute qu’on est en général des perfectionnistes. On ne veut rien faire tant que tout n’est pas préparé, que tout n’est pas parfait et finalement on ne fait rien.

22:44 : Par cette affirmation, Cyrielle ne veut pas dire qu’il ne faut pas penser aux risques éventuels de telle ou telle décision! Oui, on peut prévoir, calculer les risques, mais il faut toujours se dire: «Qu’est-ce que je vais retirer de positif, d’apprentissages de cette décision-là?» C’est important de toujours rester dans l’action et d’oser se lancer.

J’ajoute qu’il faut savoir faire des actions inspirantes imparfaites. Ce sont mes mentors en affaires qui disent ça et je trouve que ça résume bien.
Cyrielle complète en disant que Geneviève Gauvin, dont elle prend des formations, affirme que «Fait est toujours mieux que parfait.» En résumé, il faut passer à l’action et lâcher prise sur la perfection.
On est toutes les deux des perfectionnistes, alors c’est un travail sur soi à faire! De plus, sortir de sa zone de confort c’est difficile; il n’y a pas de moment parfait.

Elle avoue avoir sorti de sa zone de confort pour m’écrire et me demander une entrevue!

Pour conclure, je lui dis que ça m’a fait très plaisir de la rencontrer, et de la faire connaître aussi.

On se remercie mutuellement pour l’entrevue et on vous souhaite toutes les deux une belle journée!

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