Intro : Je présente Serge Beauchemin, entrepreneur inspirant, qui porte plusieurs chapeaux : conférencier, ex-Dragon (en référence à l’émission Dans l’œil du Dragon, dans laquelle des entrepreneurs viennent présenter de nouvelles idées et inventions à cinq multimillionnaires, les « dragons »), aussi créateur de la plateforme Alias entrepreneur.
00:30 : Je confie à Serge que je suis en démarrage d’entreprise à 60 ans (maintenant vous savez tout !), mais qu’il n’y a pas d’âge pour explorer sa passion. Serge Beauchemin avoue que la plupart des gens pensent que ce sont surtout les jeunes qui se partent en affaires, mais une statistique récente dit que la plupart des entreprises qui réussissent et qui franchissent le cap des 10 ans ont été démarrées par des personnes qui ont 42 ans et plus. Peut-être que les personnes plus âgées sont plus prudentes et plus sages ?
1:47 : Je raconte que les gens me connaissent plus par mon parcours canin, mais moins par mon parcours entrepreneurial, alors dans cette entrevue avec Serge Beauchemin, je suis plus « behind the scene » car on va parler plus d’entrepreneuriat que de chien !
2:00 : Mais surprise, Serge m’avoue qu’ils ont un petit Yorkshire de 14 ans à la maison, Noisette ! Vieille et dure de la feuille 😉 Au départ, Serge ne voulait pas de chien parce qu’il a une vie trop active pour s’occuper d’un chien, car c’est exigeant si on veut assurer son bien-être. Mais comme c’était le rêve de sa femme, il lui a offert un petit chien pour Noël il y a 14 ans. Serge précise que son bonheur personnel passe par celui des autres (et je peux le confirmer, c’est quelqu’un de très généreux !). Serge raconte qu’il ne s’est pas impliqué auprès du chien pour que sa femme ait la chance de développer une solide relation avec Noisette, pour que ce soit sa chienne à elle. Et ça a marché !
4:40 : Je parle de la conférence de Serge à laquelle j’ai assisté la veille. J’aborde un sujet qui m’a frappé lors de cette conférence : comment la culture organisationnelle de son ancienne entreprise (qu’il a créée à 22 ans) était alignée sur l’humanisme (j’avais une petite idée derrière la tête en posant cette question ; je voulais faire un rapprochement avec l’univers canin). Il nous raconte comment l’entreprise est devenue un milieu de travail familial, avec des valeurs axées sur l’humain. À leur premier party de Noël, ils étaient 7 dans un petit chalet loué… pour, quelques années plus tard, louer un hôtel pour loger les 175 employés et leur famille ! Mais il m’avoue que, même avec autant d’employés, ils avaient toujours autant de fun ! Dans son entreprise, le plaisir était au rendez-vous au quotidien.
7:55 : Serge affirme que les gens ne veulent pas un emploi juste pour l’argent. Dans son entreprise, les employés ne travaillent pas juste pour la paye, mais pour un ensemble de conditions qui répondent à leurs valeurs et ambitions personnelles. Il parle des qualités d’un bon leader, qui sont de faire en sorte que les autres puissent se réaliser, s’élever.
9:11 : Ce qui m’amène à transposer ce que Serge vient de dire au monde canin. En disant que je travaille avec les chiens un peu comme lui dans son entreprise, en valorisant les « bons coups » (les bons comportements) du chien, en le respectant et en le considérant comme un être à part entière et pas juste comme un animal qui doit obéir. Serge parle d’un livre de Ken Blanchard (Whale Done !) où l’auteur explique un modèle de gestion qui fait le parallèle avec l’éducation des animaux. On s’entend pour dire que la paye motive le chien ou l’employé à reproduire le comportement ou le travail qu’on lui demande. Serge Beauchemin précise que la paye, ce n’est pas juste monétaire ; ça peut être un privilège ou une reconnaissance qui amène un sentiment d’accomplissement personnel. On est d’accord tous les deux pour dire combien tout le monde devrait travailler dans ce sens, dans une vision à long terme !
13:25 : On aborde un autre sujet : Serge explique pourquoi il ne parle plus de « qualité » ni de « défaut », mais de « caractéristique ». Car un défaut, dans un certain contexte, devient une qualité dans un autre environnement. Par exemple, un extraverti a de la facilité à parler, mais souvent ne laisse pas assez de place aux autres pour s’exprimer. Être extraverti n’est donc pas une qualité ou un défaut, mais plutôt une caractéristique, qui est une force dans une certaine situation, mais un irritant dans l’autre.
14:38 : Je prends un temps pour dire à Serge qu’il m’a appris beaucoup de choses inspirantes : prendre soin de ses clients, se démarquer, par exemple. Et que ça m’aide à avoir du fun dans ce que je fais.
15:10 : Je pose à Serge ma fameuse dernière question : as-tu déjà fait quelque chose dans ta vie que tu considères comme une erreur, mais que, même si tu avais le pouvoir de changer cette chose, tu la referais quand même ? Serge répond qu’il n’a pas été assez ambitieux au bon moment dans sa carrière d’entrepreneur. Qu’il s’est restreint au Québec avec ses produits et qu’il a trop tardé à se développer à l’extérieur, par exemple au Canada. Il considère donc que c’est une erreur, mais que c’est cette erreur qui fait l’homme qu’il est aujourd’hui.
18:15 : Selon Serge Beauchemin, lorsqu’une personne prend une décision, elle considère que c’est la bonne au moment où elle la prend. Personne ne prend consciemment une mauvaise décision ! Mais quand est-ce que la décision que l’on pensait bonne est devenue mauvaise ? Avec une analyse rétrospective, on se rend compte un jour qu’on aurait dû choisir autre chose. Mais, dans ce cas, Serge Beauchemin va plus loin et au lieu d’aborder la situation de façon négative, il se demande plutôt : qu’est-ce que j’ai à apprendre de cette décision qui va me permettre d’en prendre une meilleure la prochaine fois ? Cela devient finalement un processus d’éducation sur soi-même. Conclusion : une décision est toujours une bonne décision en ce sens qu’elle est toujours riche d’apprentissages.
21:05 : C’est l’heure de la « plogue » ! 😊 Je demande à Serge Beauchemin de nous parler de la plateforme Alias Entrepreneur (aliasentrepreneur.com), un site Web où les membres peuvent visionner des capsules vidéo sur de multiples aspects de l’entrepreneuriat. Les capsules abordent énormément de questions que se posent les entrepreneurs. Le site propose aussi aux membres des soirées mensuelles de réseautage ainsi que des Facebook live sur des sujets précis reliés à l’entrepreneuriat. J’a appris énormément de choses sur Alias entrepreneur, et non, je n’ai pas été payée pour en parler !